Vite, ça chauffe ! Il nous faut aller plus loin.

Une initiative du CESER HdF (Conseil Economique, Social et Environnemental des Hauts de France) préconise dix grandes orientations d’action (dix priorités) pour que les Hauts de France atteignent l’objectif de neutralité climatique.
On ne peut que s’en féliciter et se mobiliser collectivement pour que ces actions soient engagées.

En cette période de campagne municipale débutante, il serait intéressant que les projets de nos Communautés de Communes fassent sur ce point l’objet d’une relecture attentive ; ne faudrait-il pas aussi que nos élus soient questionnés sur leur (in)action ; leur motivation en la matière paraît toute relative même si très variable, pas plus d’ailleurs qu’en ce qui concerne la Santé Publique ; les deux sont liés.

La lecture du document du CESER (cf. : https://ceser.hautsdefrance.fr/) suggère quelques points d’amélioration qui visent à la fois à conforter les propositions initiales tout en allant plus loin et à associer plus largement l’ensemble de nos concitoyens.

Il faut pour cela considérer d’abord que travailler pour le climat c’est travailler sur notre cadre de vie et donc notre environnement. Chez nous en Picardie, cela signifie notamment moins de camions-diesel sur nos routes et autoroutes et plus de vie dans nos plaines, signe d’une bio-diversité retrouvée.

La lutte pour le climat est aussi un moyen d’agir pour la santé, seconde évidence. Eviter la hausse des températures, maîtriser la présence de carbone dans l’air, protéger la biodiversité (…) sont autant de manières de favoriser la bonne santé des populations. Tout cela donne du sens aux efforts demandés et favorise conséquemment l’adhésion du plus grand nombre (Mr Gemenne du GIEC parle de désirabilité), adhésion et désirabilité qui sont un préalable à l’engagement collectif.

Ainsi, afficher une grande ambition climatique c’est proposer un grand projet qui a du sens. Celui-ci est susceptible de nous rassembler ; il peut nous aider à dépasser nos querelles intestines et à casser les clivages qui nous divisent.
C’est aussi l’occasion de nous projeter au-delà de notre territoire et d’élaborer les bases d’une coopération interrégionale, conçue à l’échelle des Régions de l’Union Européenne.
Donner ainsi du sens à l’UE, de cela aussi nous avons grand besoin.

Au Jour le Jour

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